Comment l’ADN peut-il révéler mon origine?

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Message de iGENEA le 10.12.2009 16:12:01

Il existe des haplogroupes qui peuvent indiquer une provenance juive. De plus, le profil ADN "Cohen Modal-Haplotyp" a été nommé de cette façon, parce qu'on le retrouve souvent dans le sous-groupe juif des Cohanim. Ce haplogroupe indique précisément une provenance juive.

Par contre, le peuple Juif n'est pas défini génétiquement. Nul test peut vous donner de réponse concrète, mais vous pouvez trouver des indications.

En plus, il existe beaucoup de recherches faites par des scientifiques juifs autour de la thématique de l'origine des différents clans ou "peuples" juifs. Cela est toujours en relation à une déscendance commune et ne pas à base d'une réligion commune.

Amanda Felber
iGENEA
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Message de deborah le 27.11.2009 20:11:35

c'est n'importe quoi !! rien dans notre adn monte que l'on est juif ou meme chretient ...

Message de iGENEA le 14.07.2008 10:07:25

La comparaison de l’ADN mitochondrial (mtDNA) et de l’ADN du chromosome Y sur des gens provenant de différents groupes de population donnent aux généticiens une représentation de quand et où ces groupes se sont déplacés en flux migratoires autour de la terre. Les mutations ne marquent pas seulement des familles isolées mais aussi des groupes de population entiers. En recherchant la fréquence ou la résurgence de certaines mutations (marqueurs) on peut découper l’arbre généalogique complexe de notre humanité en branches séparées.
Si un groupe de population migre ou s’il vit de façon géographiquement isolée pendant une longue période – il n’y a donc aucun échange génétique avec d’autres groupes -, un modèle de mutation se développe alors. Il devient un haplogroupe avec des caractéristiques génétiques claires. Chacun de ces groupes représente une branche de l’arbre généalogique humain. En Europe par exemple, d’autres haplogroupes se sont répandus qu’en Afrique ou en Asie.
Même les traditions sociales et religieuses laissent leurs traces dans l’héritage étant donné que les membres de certains groupes préfèrent se marier entre eux. Bien que p.ex. les Celtes et les Germains se sont souvent rencontrés les uns les autres, il y a eu peu de mélanges. De même p.ex. pour les Juifs qui pendant des siècles ont vécu isolés et ont donc reçus des caractéristiques génétiques spécifiques.
Même là où l’histoire écrite s’arrête, la généalogie par ADN peut faire avancer les recherches et décoder l’histoire de l’humanité. Grâce à ce qu’on appelle l’horloge moléculaire, le moment de la séparation entre deux lignées et l’époque de vie du dernier ancêtre commun peut être transmis. Les analyses de l‘héritage découvrent en même temps le besoin de migrer des premiers humains. C’est ainsi que les chercheurs ont découvert par hasard des ressemblances entre les groupes de peuples en Inde et en Océanie et en Australie, ou entre les Sibériens et les premiers habitants d’Amérique. Grâce à l’horloge moléculaire, on ne peut pas déterminer seulement le moment et l’origine de la migration mais aussi comment des peuples sont apparentés les uns aux autres.